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bonhommeLe dessin du bonhomme de F. Goodenough


L'intelligence quantitative dans le Test du bonhomme : les enfants veulent se connaître et se représenter. Le dessin du bonhomme d'un enfant nous montre son identification à l'être humain, son vécu affectif et sa maturation sensori-motrice. Les enfants procèdent de façon identique dans l'apprentissage d'un dessin de bonhomme. Et, c'est en comparant la réalisation d'un enfant à celles d'autres d'enfants du même âge que Goodenough a pu estimer les différences, le niveau.


Lorsque des éléments du dessin sont reconnus comme des parties du corps humain, ils valent un point. Par exemple,


la tête, les jambes, un dessin de vêtement, le nombre correct de doigts, etc. Le nombre de points additionnés correspond à un âge de développement grapho-moteur "bonhomme".

Le niveau de l'enfant, son QI (quotient intellectuel) est trouvé en fonction de son âge mental divisé par son âge réel x 100, comme pour la NEMI. L'analyse plus clinique du dessin peut également permettre de déceler un certain nombre de troubles affectifs, relationnels, ou moteurs.


Les étapes du dessin chez l'enfant


- Le gribouillage, de 1 an jusqu'à 3 ans. L'enfant trace des traits horizontaux, au début. Ensuite, il progresse et il contrôle mieux son geste. Il invente de nouveaux traits, des hachures, des formes arrondies, des points, etc. Son gribouillage se différencie et l'enfant isole des formes.


- 3-4 ans, l'enfant nomme ce qu'il dessine, montrant son intention de représentation. Ce dessin ne ressemble pas vraiment à ce qu'explique l'enfant, car ses capacités sont encore maladroites. Il s'agit du réalisme manqué avec le bonhomme tétard, suivi du bonhomme tentacules.


- De 4 ans à 10-11 ans, c'est le réalisme intellectuel. L'enfant dessine ce qu'il connaît et il peut accumuler les détails. Il ne s'agit pas de réalisme visuel, car il dessine également ce qu'il ne voit pas: racines des arbres, bébé dans le ventre, etc. Il s'agit là de la transparence, propre à cette étape du dessin enfantin. On peut également observer une absence de la perspective dans ces dessins spontanés. L'enfant est encore centré sur lui-même et il est intuitif. Il dessine ce qu'il connaît subjectivement. On constate l'absence de perspective, due à son impossibilité de comprendre le point de vue de l'objet.


- C'est à partir de 11-12 ans que l'on peut observer le réalisme visuel dans les dessins.


- De 11-12 ans à 16-17 ans , l'enfant s'achemine selon J.Piaget vers le stade de la pensée formelle et le raisonnement hypothético-déductif. Il est maintenant capable de raisonnements abstraits.


 

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